Olivia Spahni a fait son travail de mémoire de master sur le terrain au Bénin et au Ghana sur le thème de la microfinance, puis a passé un an à Boston. À la suite de ces expériences très enrichissantes mais éloignées de ses attaches, elle a eu envie de contribuer à une cause globale de manière ciblée, dans son lieu d’origine à Genève. Après un passage au sein de la fondation Philias, elle a intégré l’équipe de Pro Natura Genève en 2015.
 
L’atout de cette association est d’être bien implantée partout en Suisse, et même de plus en plus reconnue et consultée par les autorités. Elle a été créée initialement pour la mise en place de réserves naturelles au début du XXe siècle, à une époque où l’industrialisation en pleine croissance faisait craindre la disparition des milieux naturels. Aujourd’hui, la situation a beaucoup évolué et en effet de nombreux milieux riches en biodiversité (par exemple les marais ou vergers haute-tige) sont devenus rares en Suisse, menaçant les espèces qui en dépendent. 

Olivia apprécie cette cause mais aussi la richesse de cet engagement pour la nature avec des collègues passionnants qui s’appliquent à protéger la nature sous tous les angles : entretenir les réserves naturelles pour qu’elles continuent à héberger des espèces rares, négocier avec les acteurs et actrices de la construction et de l’urbanisme pour que l’humain et la nature cohabitent et offrir de belles expériences en nature par de la sensibilisation, notamment dans ses Centres Nature du Vallon de l’Allondon et de la Pointe à la Bise.

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