Quel a été votre parcours avant de rejoindre l’Institut ?
J’ai fait des études en relations internationales à l’Université Al Akhawayn, une université anglophone basée sur le modèle des arts libéraux et située au Maroc, dont je suis originaire. J’ai aussi eu quelques expériences à l’international en séjournant à Hong Kong lors de mon échange et en Argentine pour mon stage de fin d’études.

Ensuite, j’ai travaillé en tant que conseiller auprès du ministre délégué au Ministère marocain des affaires étrangères pendant près de trois ans. Cela m’a permis de développer un certain nombre de compétences qui enrichissent mes études à l’Institut.

Pourquoi avez-vous décidé de venir étudier à l’Institut et à Genève ?
Après quelques années au Ministère des affaires étrangères, j’ai décidé qu’il était temps pour moi de retrouver les bancs de l’école et de parfaire ma formation.

J’ai été admis dans plusieurs écoles, dont la Hertie School à Berlin et l’Université Johns-Hopkins, mais j’ai finalement choisi l’Institut pour son approche interdisciplinaire, la qualité de ses enseignements, ses liens avec les organisations internationales à Genève et au-delà, et son programme d’aide financière.

J’ai aussi préféré venir à Genève, la « Mecque de la diplomatie », en raison de la grande concentration d’organisations internationales, sa position en Europe et les opportunités que cela représente – sans compter que la ville offre une qualité de vie inégalée tout en étant cosmopolite.

Qu'avez-vous particulièrement apprécié durant votre première année d’étude ?
Ce que j’ai le plus apprécié, c’est ce sentiment d’appartenir à une communauté et la solidarité que cela implique. J’ai eu la chance de faire connaissance avec de nombreux membres de la communauté de l’Institut et de bénéficier de leurs conseils à chaque fois que j’en ai eu besoin. En outre, la réputation de l’Institut est telle que le fait d’y être associé ouvre beaucoup de portes.

Malgré les contraintes liées à la pandémie de COVID-19, l’enseignement est d’une qualité exceptionnelle et les professeures et professeurs sont toujours prêts à nous accompagner dans nos projets de recherche.

Enfin, l’Institut a su développer un véritable écosystème au sein de la Maison de la paix en regroupant un corps professoral, des centres de recherche et différentes institutions œuvrant pour la paix et le développement. De ce fait, étudiants et étudiantes bénéficient d’une densité d’expertise impressionnante.

Quels sont vos projets pour votre carrière professionnelle ?
Je m’intéresse énormément aux questions de la migration, des changements climatiques, de la paix et des droits humains. L’idéal pour moi serait de contribuer à mieux comprendre les interactions entre ces problématiques et de proposer des solutions pour y répondre.