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13 December 2012

La «nouvelle Europe» et la Palestine

Le prof. Liebich analyse le vote sur l'entrée de la Palestine à l'ONU.

Au vote tenu à l’Assemblée générale le 29 novembre sur la reconnaissance de la Palestine comme Etat observateur non membre de l’ONU, l’écart entre la «vieille Europe» et la «nouvelle Europe» s’est manifesté dans toute son acuité. Quatorze anciens membres de l’Union européenne ont voté en faveur de la résolution accordant un nouveau statut à la Palestine. Neuf des dix nouveaux membres de l’UE se sont abstenus. Si trois pays de la «vieille Europe» – l’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni – se sont ralliés au camp de l’abstention pour diverses raisons, le seul pays européen à voter contre la résolution, avec Israël, les Etats-Unis et une demi-douzaine de pays périphériques, était la République tchèque.

On peut proposer au moins trois raisons qui expliqueraient cette divergence entre les deux Europes, une divergence qui va au-delà des considérations tactiques ou conjoncturelles pour se fonder sur deux visions du monde et deux histoires contrastantes.

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Cet article a été publié dans Le Temps du 12 décembre 2012.

Professeur d’histoire internationale, Andre Liebich enseigne à l’Institut depuis 1989. Ses domaines d’expertise portent plus particulièrement sur les questions politiques et la politique étrangère en Russie ainsi que dans les pays d’Europe de l’Est.