Auditorium Ivan Pictet B
Maison de la paix, Geneva
Dans les années 1880, les tenants d’un confucianisme moralisant et ceux qui professaient un nationalisme centré sur la figure de l’empereur imposent leurs vues au sommet de l’Etat. Les idéologues de Meiji injectent dans la conscience nationale un attachement irrationnel à l’empereur. Le souverain devient la manifestation concrète de l’unité du pays en centralisant sur sa personne l’ancienne loyauté féodale et la dévotion traditionnelle au chef de famille. Ce faisant, l’Etat pénètre au plus profond du corps social et impose son point de vue général, à un degré encore jamais observé dans l’histoire japonaise.
La chaire Yves Oltramare Religion et politique dans le monde contemporain a pour mission d’apporter une contribution scientifique majeure à l’analyse de l’impact des rapports entre religion et politique sur l’évolution des sociétés et du système international.