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Globe, the Graduate Institute Review
11 May 2021

Rencontre avec François Bellanger, nouveau membre du conseil de fondation de l'Institut

François Bellanger, avocat et professeur de droit à l’Université de Genève, a rejoint le Conseil de fondation de l’Institut en mai 2020.

Qu’est-ce qui vous a incité à accepter de rejoindre le Conseil de fondation ? Que souhaitez-vous apporter au Conseil et à l’Institut?

L’Institut est une institution universitaire de premier ordre. Participer aux travaux de son conseil est un privilège dès lors qu’il est responsable du choix des options stratégiques de l’Institut et le garant de son bon fonctionnement. Chaque membre peut ainsi apporter sa contribution tant au présent qu’à l’avenir de l’Institut, notamment en anticipant les défis futurs. Je n’ai donc pas hésité à accepter cette fonction lorsqu’elle m’a été proposée.

Mon parcours personnel comme professeur de droit public à l’Université de Genève m’a donné une grande connaissance de nos institutions cantonales et fédérales ainsi que du fonctionnement du monde universitaire suisse. J’ai aussi acquis par mon métier d’avocat une expérience du monde de l’entreprise et des contraintes et opportunités de l’économie privée.

Enfin, exerçant depuis plusieurs années des fonctions de président du conseil de plusieurs fondations, je connais le rôle et les responsabilités des membres d’un tel conseil. J’entends puiser dans ces expériences afin d’amener ma contribution au conseil de l’Institut.

Vous connaissez bien l’Institut. Que pensez-vous de son évolution et quels sont, selon vous, les défis auxquels il devra faire face ces prochaines années ?

Le premier défi, le plus immédiat, sera de mesurer l’impact de la pandémie sur le monde d’après. Nous savons que ce monde ne sera pas pareil à celui que nous avons connu, mais il est difficile de savoir aujourd’hui l’étendue des changements qui seront générés par cette crise sans précédent.

Le deuxième défi est l’importance croissante de l’Asie et de l’Afrique dans le monde. Cela signifie de renforcer les collaborations existantes et de développer de nouveaux liens afin d’assurer une présence forte de l’Institut dans ces régions.

Le troisième défi est de garder le niveau d’excellence de l’Institut, et notamment sa capacité à développer une réflexion innovante sur les grands problèmes de notre planète, de favoriser la responsabilité mondiale, notamment dans une perspective sociale et de développement durable, et de faire progresser le respect de la diversité.

 

Cet article a été publié dans Globe #27, la revue de l’Institut, printemps 2021.